Réduisons vite nos déchets, ça déborde

L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) lance, ce samedi, l’opération « une semaine de réduction des déchets». Plus de 320 actions de sensibilisation sont prévues dans toute la France. Associations, collectivités locales, organismes scolaires et entreprises proposeront d’apprendre à mettre en pratique au quotidien les gestes de prévention au travers de multiples animations : le programme disponible sur le site www.reduisonsnosdechets.fr.

Aujourd’hui, chaque français génère 360 kg de déchets par an. Et le poids de nos ordures ménagères ne cesse d’augmenter, de 1 à 2% par an. Un problème non seulement environnemental mais aussi financier. Seulement 12% sont recyclés et 6% compostés. Et le coût de la gestion d’une tonne de déchets a doublé en dix ans passant de 74 euros en 1994 à 150 euros en 2004. 

Cette année, la campagne de sensibilisation de l’Ademe met l’accent sur la prévention. Des gestes bien pensés permettent, en effet, au consommateur de réduire sa production de déchet. 

Une étude menée conjointement par l’Ademe et le Medad démontre ainsi  qu’entre un chariot «maxidéchets» et un chariot «minidéchets», ce sont 50 euro par personne et par mois et 50 kilogrammes par personne et pas an qui sont économisés. Et si tous les Français optaient pour le chariot mini-déchets, cela aboutirait à deux millions de tonnes de déchets en moins à traiter chaque année, soit 300 millions d’économies par an.

Sur ce point, le Grenelle de l’environnement n’a pas arrêté d’accord. L’inter atelier déchet, crée en septembre, s’est donné 12 semaines supplémentaires pour trouver un terrain d’entente.

Rappel des propositions de Génération Ecologie en matière de réduction des déchets :

            - mettre en place de nouvelles filières de recyclage, rendant obligatoire le recyclage des produits en fin de vie.

            - revoir  le système « Eco emballage » qui favorise les emballages au profit d’un double étiquetage qui reflète le prix du produit plus le coût de l’emballage, le but étant qu’à terme, le prix de l’emballage soit  déduit du prix de vente de façon à obliger les vendeurs à réduire ces emballages.

            - inclure dans le prix de vente des produits manufacturés le coût du recyclage qui sera versé directement aux entreprises en charge de ce recyclage.