Lutte contre le réchauffement climatique: l’Allemagne ne montre pas le bon exemple?

Publié le par Yoann Gontier

L’Allemagne qui sous la pression des Verts allemands (les Grünen) a abandonné l’utilisation de l’énergie atomique à cause des déchets radioactifs produits par ce type d’industrie, vient de lancer un vaste plan de constructions de centrales thermiques fonctionnant au charbon (plus de 27 centrales) réparties dans tout le pays.

Certes, les dirigeants d’Outre-Rhin qui anticipent la fin du pétrole dans les prochaines décennies prévoient que les énergies renouvelables ne suffiront pas à assurer l’autosuffisance énergétique lorsque les centrales nucléaires cesseront de fonctionner. Ils prennent donc les devants en faisant appel aux réserves de charbon qui elles sont estimées à plus d’un siècle.

 

Génération Ecologie dénonce ce choix qui risque d’entraîner à sa suite la plupart de pays industrialisés (y compris l’Inde et la Chine qui sont eux-même producteurs de charbon), car cette source d’énergie est une des plus polluante et des plus génératrice en gaz a effet de serre.

 

En effet, si l’on peut contrôler dans des centres de stockage la radioactivité des déchets nucléaires qui sont solides et se comptent en milliers de tonnes, on ne pourra pas contrôler l’oxyde de carbone gazeux produit à des millions de tonnes qui ira s’accumuler dans l’atmosphère en renforçant l’effet de serre. Or chacun sait que l’augmentation de l’effet de serre constatée aujourd’hui est directement responsable du réchauffement climatique.

 

Abandonner le « nucléaire civil »  pour le charbon c’est, pour l’ensemble de l’humanité, tomber de « Charybe en Sylla ».

 

La chancelière allemande ancienne ministre de l’écologie dans son pays sait certainement depuis longtemps que les énergies renouvelables ne sont pas suffisamment développées dans le monde pour prendre le relais immédiat du nucléaire. Elle aurait donc dû assurer une transition « échelonnée » dans le passage d’un type d’énergie à l’autre sans faire appel à la filière charbon laquelle risque de durer jusqu'à épuisement des stocks, dans 250 ans environ.

 

En région, Génération Ecologie Normandie réaffirme son opposition au projet de construction de 2 nouvelles centrales à charbon dans la région havraise, où la pollution atmosphérique dépasse déjà le seuil tolérable. Donnons la priorité aux économies d’énergie et aux énergies renouvelables, créatrices d’emplois. Investissons dans la recherche et la technologie : nous aurons alors l’énergie dont nous avons besoin, protégerons notre planète, notre santé et l’avenir de nos enfants. 

Publié dans Communiqués

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Y
Tout vert de colère que vous êtes, je vous invite à lire le dernier article que j'ai publié sur le charbon: http://yoann-gontier.over-blog.com/article-16567131.htmlLe nucléaire, que vous dénoncez, n'est certes pas la panacée. Pour autant je n'hésites pas à affirmer qu'il vaut mieux avoir recours à ce type d'énergie plutôt que de se tourner vers une énergie du passé telle que le charbon qui émet 35% de gaz carbonique en plus que le pétrole. En outre, la place occupée par le nucléaire (75% de notre électricité en France) nous empêche de prôner sérieusement son abandon dans l'immédiat. En revanche, une sortie des modèles de production actuels est, elle, souhaitable. Enfin, il m'apparaît comme nécessaire de soutenir la recherche, et en particulier, le projet Iter, pour répondre à la demande croissante en énergie. Vous pointez un problème interressant: celui des déchets. Génération Ecologie s'était élevée, dès 2006, contre la politique menée en matière de gestion des déchets. A cet égard, la loi sur les déchets nucléaires est une véritable hérésie environnementale qui consacre l'enfouissement des ces derniers sous des couches géologiques profondes. Cette mesure relève le manque de transparence et le dafut d'informations qui priment dans ce dossier et empêchent ainsi de mener un dialogue de confiance.
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V
Serait-ce notre Président qui vous tourne la tête ? Allez faire un tour sur le site Sortir du Nucléaire et réfléchissez avant d'affirmer que les déchets nucléaires sont parfaitement sous controle.
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