Sur l’absence d’un réseau d’alerte aux Tsunamis en France

Publié le par Yoann Gontier

undefinedCe 26 décembre 2007 marque le 3ème anniversaire du Tsunamis de 2004 qui a fait près de 300 000 morts sur le pourtour de l’Océan indien.

 

A lire, ci-dessous, le dernier communiqué de presse sur le sujet, daté du 9 décembre 2007, qui appelle à la création d'un réseau d'alerte aux tsunamis sur le pourtour méditerranéen.

 

Dans quelques jours aura lieu le troisième anniversaire du Tsunamis du 26 décembre 2004 qui a fait près de 300 000 morts sur le pourtour de l’Océan indien.

 

A l’époque l’UNESCO et les pouvoir publics français s’étaient engagés à sécuriser rapidement (avant 2008) les côtes françaises non encore équipées de réseau d’alerte aux tsunamis.

 

Or à ce jour, comme vient de le souligner le sénateur de l’Aude Roland Courteau, seules les côtes des territoires français du Pacifique bénéficient d’un réseau d’alerte aux Tsunamis datant des années 1970. Les Antilles et la zone méditerranéenne qui sont particulièrement vulnérable à ce genre de catastrophe n’en bénéficient pas.

 

En Méditerranée les principaux risques de tsunamis viennent de l’activité des failles qui frangent la côte algérienne ou bien des glissements de terrain qui se produisent régulièrement sur la bordure du talus continental azuréen, entre Marseille et Nice.

Ce sont ces zones là qui doivent être sécurisées en priorité avant les côtes de l’Atlantique qui n’ont, à ce jour, essuyé aucun Tsunamis hormis celui de Lisbonne au 18eme siècle ( lequel avait été provoqué par l’activité tectonique du bloc de Gibraltar).

 

Génération Ecologie a rappelé le 25 décembre 2006 (soit bien avant le rapport de l’OPECST) que ce réseau d’alerte manquait cruellement. Or, pour avoir un début d’efficacité il suffirait d’installer 10 stations d’alerte en Méditerranée ( entre 250 000 et 500 000 euros l’unité) et autant dans les Antilles. Soit une coût global de 10 millions d’euros ce qui représente un cinquième de la campagne de certains candidats à la présidentielle ou un neuvième du prix d’achat d’un avion « Rafale ». De plus cette charge financière pourrait être repartie entre tous les pays riverains.

 

Génération Ecologie et sa Présidente, France Gamerre, souhaitent que la prochaine date anniversaire du tsunamis de l’océan Indien vienne rappeler aux responsables politiques qu’une partie de la France peut subir le même sort puisque, depuis trois ans, aucun système d’alerte n’a vu le jour malgré les nombreuses réunions, colloques et conciliabules qui se sont succédés depuis le 26 décembre 2004.

Publié dans Communiqués

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